117 EHPAD dans la Moselle

Je n’ai plus peur de la mort mais de l‘EHPAD.

La gentillesse et la sympathie apparentes du personnel ne compensent pas les lacunes sidérantes constatées au sein de cet EPHAD de Farébersviller dépourvu encore en 2024 et 2025 de médecin coordonnateur, compensé toutefois par des visites ponctuelles de deux médecins “externes“ qui ont fait, eux, un travail remarquable.

Négligences criantes concernant le suivi quotidien des soins hygiéniques et le bien-être de mon proche, dues à un sous-effectif confirmé par le personnel lui-même pour justifier cet état de fait.

Des absences de titulaires mal compensées par de trop nombreux intérimaires qui connaissent moins bien les lieux et les résidents, entraînant inéluctablement des obstacles à un travail efficace et en synergie.

L'absence de communication déconcertante au sein du personnel inter-services mais aussi au sein d’un même service (passages de consignes) a entraîné des situations indignes pour un EHPAD.

En ce 3ème millénaire, l'apparition de lésions de pression permet de s'interroger sur la qualité des mesures préventives mises en œuvre au quotidien par le personnel soignant de cet EPHAD. Leur explication sur cette "apparition normale" est affligeante alors que d'autres pratiques auraient permis de prévenir l'inconfort relié à l'immobilisation et l'apparition de ces lésions de pression devenues irréversibles.

Obligé d’intervenir personnellement dans le bureau des infirmiers pour faire intervenir l’équipe mobile médicale de Freyming-Merlebach qui aura su prendre d’autres dispositions et mesures urgentes pour le confort de mon proche.

Côté comptabilité, des erreurs au préjudice du résident telles que la facturation TV à tort.

Des semaines d’attente malgré mes relances pour le marquage des effets personnels ont entrainé la disparition définitive de vêtements de valeur entre la chambre et la blanchisserie de l‘EHPAD.

Je n'ose penser que dans cet EPHAD de Farébersviller le profit se soit immiscé, car la direction de cet établissement s’est appropriée le droit divin de poursuivre la facturation de la chambre quelques jours après sa libération totale et définitive (paiement dû le week-end en attendant le retour et la disponibilité en début de semaine d‘un personnel affecté à l’état des lieux, y compris facturation le jour de l’état des lieux pourtant réalisé tôt dans la matinée !).

Néanmoins, mention spéciale pour l’aide-soignante “ Emma “ et la rédactrice "Marie-Thérèse" qui apportent par leurs qualités humaines, leur bonne humeur et leur joie un rayon de soleil à cet EHPAD de Farébersviller qui n’est pas au niveau des attentes malgré les bonnes intentions de sa (trop) jeune directrice malheureusement peu pragmatique. La pratique est loin d’être à la hauteur de la théorie.

Oui, je n’ai plus peur de la mort mais de l’EHPAD pourtant considéré comme un lieu de vie.

Je tiens à remercier chaleureusement l’ensemble du personnel de la maison de retraite pour leur accueil bienveillant et leur professionnalisme tout au long de ma mission intérimaire. J’ai été très bien intégrée à l’équipe, dans une ambiance respectueuse et humaine. Un grand merci également à la directrice pour sa disponibilité, sa gentillesse et la qualité de l’encadrement. Cette expérience a été très enrichissante et positive.

Je suis venue rendre visite à ma soeur ce 12
décembre, elle avait été admise dans cet Ephad
14 jours plus tôt son état de santé n'était pas au top mais elle remarchait un peu, mangeait un peu
son escarre était en voie de guerison et elle était lucide.
A mon arrivée, je l'ai trouvé couchée sur son lit,
Encore amaigrie, avec une toux encombrée par des glaires, un mycose au niveau de la bouche, plus aucune force , impossible de parler pour elle car elle s'étouffait en parlanT. Elle avait une couche.
Elle avait déjà sonné pour qu'on vienne lui changer
Mais personne n'est venu !! J'ai sonné, sonné et resonné , j'ai cherché quelqu'un dans les couloirs déserts . J'ai enfin pu parler à une infirmière et lui parler de l'état dégradé de ma soeur et qu'il fallait faire quelque chose. Au bout d'une heure 30 ( heure affichée au niveau du tableau dans le couloir)
Un aide-soignant fanfaronant, disant qu'ici tout est carré est enfin arrivé,
tutoyant ma soeur , l'appelant ma colombe et j'en passé !! L'a changé et pris ses constantes qui selon lui était très bonnes. J'ai redis que ce n'était pas possible de la laisser dans cet état sans rien faire.
La fille de ma soeur a appuyé cette demande par téléphone . Du coup dix minutes plus tard après "" reprise des constantes" elles n'étaient plus bonnes !!! Enfin un appel aux urgences qui hélas étaient saturées mais le médecin urgentiste a fait une ordonnance pour qu'elle soit perfusée, hydratée, et mise sous antibiotiques. C'est moi et mon compagnon qui sommes allés chercher les prescriptions à la pharmacie !
A notre retour ma soeur avait son plateau repas
Une aide soignante essayait de lui faire avaler ses médicaments ( les plus petits) avec beaucoup de gentillesse . Les plus gros c'était impossible qu'elle les avale sans s'étrangler. Elle a dit qu' elle lui broyerait plus tard et lui a souhaité bon appétit . Ma soeur n'avait plus la force de porter ses aliments à sa bouche. J'ai réussi à lui faire avaler quelques cuillères de compotes et de salade de fruits.
Elle a été perfusée plus tard après notre départ et le lendemain a dû être transférée par les pompiers
vers l'hôpital pour des soins intensifs.
Peut être qu'il manque du personnel, peut être que ce n'était pas le lieu approprié pour elle , mais il n'y avait pas d'autres solutions pour elle et les avis sur cet Ephad étaient bons!. En tout état de cause on ne laisse pas souffrir de la sorte des êtres humains et là en l'occurrence ma soeur.

Tout est beau de l extérieur. Mais alors de l intérieur, c est autre chose. Ma sœur a été placé dans cette structure 11mois. Séjour désastreux, prise en charge catastrophique, aucune empathie, aucune stimulation, quasiment pas d activités. Tout est à revoir dans cet établissement. A commencer par l accueil des résidents.

Mon expérience me tiraille à donner une note qu’elle soit bonne ou mauvaise alors j’irais sur un juste milieu de 2,5.

En effet, mes visites quotidiennes ont été limitées à une durée d’1 mois, papa nous a ensuite quittés.

Une déshydratation sévère causant un taux de sodium provoquant des dégâts irréversibles.

Aurait on pu éviter cela en signalant que son verre était souvent vide et sa cruche, la même que la vieille, était toujours pleine ? la réponse est non

Mais la faute à qui ? Hormis un système mal huilé où l’on n’ose pas envoyer les personnes aux urgences de peur que la situation s’aggrave en raison de longues attentes.

Où l’on ne valorise pas assez le personnel dévoué aux résidents : Je ne saurais compter le nombre de personnes m’ayant dit : « je ne sais pas c’est mon 1er jour » « je vais voir car je suis interim ou apprenti »…mais malheureusement ce n’est pas une réalité propre à Sainte-Claire.

Toutefois, on y trouve quelques petites fées, qui vous allègent le moment de rentrée chez vous et de laisser entre de bonnes mains votre papa (j’espère qu’elles sauront se reconnaitre).

Cet établissement offre tout de même un écrin agréable, bien entretenu, avec des propositions d’activités permettant aux résidents, à faible dépendance, de ne pas être isolés.

J’ignore si j’aurais pu écrire l’histoire de fin de vie de mon papa autrement, avec des décisions différentes, dans un autre endroit pire ou meilleur, avec du personnel plus, ou encore, moins adapté à son état de santé…